Le
procédé GasWash au service du Bio-hydrogène
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Publicité GasWash
Le système GasWash s'intègre dans
le domaine du Développement Durable pour
la réduction des gaz à effet se serre
et de la valorisation des Energies Renouvelables.
La purification des biogaz avec le système
GasWash permet d'obtenir directement du biométhane
pur en une opération
"one-pot" qui permet l'accès par
reformage au Bio-hydrogène de qualité
"pile à combustible".
L'ensemble de ces deux technologies complémentaires
permettent le plus faible coût de fabrication
du Bio-hydrogène.
Cette
synergie ouvre un grand potentiel économique
de production du Bio-hydrogène. Un bio-hydrogène
très concurrentiel à l'hydrogène
produit par électrolyse de l'eau et permettant
d'aller au-delà des projets actuels du tout
électrique et répondant ainsi aux
volontés de la transition énergétique.
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Pour
produire un potentiel de 80 kg/jour de Bio-hydrogène,
une unité de méthanisaton doit être
capable de fournir un minimum de 520 m3/jour de biogaz
qui donneront en intermédiaire 240 kg/jour de biométhane
pur.
Il est envisageable que de petites unités de méthanisation
très dispersées sur le territoire, d'une
capacité de 65 m3/jour de biogaz, puissent produire
10 kg/jour de Bio-hydrogène de qualité "pile
à combustible".
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La valorisation du biogaz
Constitué principalement de méthane et de gaz carbonique,
le biogaz est valorisé efficacement en biométhane
par des procédés d’épuration.
Cette technique, appelée méthanisation, est provoquée
dans des digesteurs, lors du traitement des ordures
ménagères, des déchets industriels ou agricoles
et des boues
d’épuration.
Le biogaz, issu de la fermentation de ces déchets,
est une source d’énergie renouvelable qui après
épuration peut se substituer au gaz naturel d’origine
fossile.
Les agriculteurs, industriels, collectivités traitent
ainsi leurs déchets tout en valorisant leurs potentiels
énergétique et économique. La solution d’épuration
GasWash permet la valorisation de tous les biogaz
pour l’injection au réseau de gaz naturel, la production
de carburant véhicules (biométhane gazeux ou liquide)
ou encore la production d’hydrogène renouvelable
après reformage du biométhane.
La
technologie d'épuration par la technique GasWash
Afin de transformer le biogaz en substitut du gaz
naturel, il faut le débarrasser de l'ensemble des
polluants.
Le procédé GasWash propose une solution
technique qui permet aujourd’hui aux producteurs
de biogaz de le valoriser efficacement en biométhane
par son procédé d’épuration.
La technologie utilisée permet d'éliminer
durablement le dioxyde de carbone (CO2 recyclable),
et d'éliminer dans la même opération
N2, O2, H2O, H2S, NH3, Siloxanes,
Organochlorés ou Organofluorés.
La
filière hydrogène, à partir
de la méthanisation, devrait logiquement
trouver sa place dans un avenir proche.
http://www.innovalor.fr/biogaz-biomethane.htm
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Le
procédé GasWash -
Perspectives de mise à disposition de l’hydrogène-énergie.
Avec
une prévision de l’ordre de 20 000 véhicules à
hydrogène pour 90 stations-service en 2020 (résultats
de l’étude H2 mobilité France, octobre 2014), la distribution
moyenne par station sera d’environ 80 kg/jour.
Un potentiel de 80 kg/jour de Bio-hydrogène est
réalisable à partir de 520 m3 de biogaz
issu de la méthanisation qui donneront en intermédiaire
240 kg de biométhane
pur.
Il est envisageable que de petites unités de méthanisation
d'une capacité de 65 m3/jour de biogaz puisse produire
10 kg/jour de Bio-hydrogène de qualité "pile
à combustible".
Certaines stations, sur les pôles de développement initiaux
de l’hydrogène énergie notamment, seront beaucoup plus
chargées (200 kg/j voir 400 kg/j) et d’autres le seront
beaucoup moins, sur des axes de liaisons (10 à 80 kg/j).
Au-delà
de 2030, la capacité maximale de distribution d’une station-service
à Hydrogène devrait être de l’ordre de 1 000 kg/j
pour servir 250 à 1 000 véhicules/jour.
Les stations de capacité 400 et 200 kg/j resteront cependant
majoritaires et il possible que les plus petites (80 kg/j)
persistent pour alimenter les endroits reculés d’un maillage
à peu près complet du territoire.
Une
autre possibilité est que l’unité de production d’hydrogène
soit située sur le site de distribution principal de Bio-hydrogène
et utilise du méthane prélevé dans le réseau de gaz naturel,
avec la certification « garantie d’origine » biogaz.
Enfin,
notons que ces unités de production de Bio-hydrogène peuvent
aussi alimenter le marché de l’hydrogène industriel, évitant
des distances de transport élevées depuis un site de production
centralisé distant.
Cette fourniture d’hydrogène à vocation industrielle aura
l’avantage d’augmenter les capacités des unités de production
et donc de diminuer le prix de revient de l’hydrogène.
Production
d'hydrogène, rendement et productivité.
Intégration à la chaîne de production des biogaz.
Le
procédé GasWash et le reformage pour la production d'hydrogène
de qualité "pile à combustible".
Le
procédé GasWash en synergie
avec un procédé de reformage
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A
partir du biogaz brut, unprocédé de production d’hydrogène
par reformage contient normalement les opérations
suivantes :
- Epuration
du biogaz (élimination d’H2S, des siloxanes, des
composés halogénés…).
-
Enrichissement (élimination du CO2) par tamis
moléculaire (PSA) ou par membrane.
- Reformage
du méthane à la vapeur d’eau (SMR) : conversion
de CH4 et H2O en CO2 et H2.
- Épuration
par PSA : élimination du CH4 résiduel, de CO,
CO2 et H2O pour atteindre une pureté de l’hydrogène
de 99,99% nécessaire aux piles à combustible.
- Compression
et stockage intermédiaire à 200 bar.
Les
rendements de production de Bio-hydrogène à partir
de biogaz sont de l’ordre de 75%.
Iils
peuvent varier de 60 à 85% selon le procédé et la
taille de l’installation.
A
75% de rendement, la production de 1Nm3 de H2 nécessite
0,8 Nm3 de biogaz à 50% de CH4.
Le
procédé GasWash est capable d'assurer
les phases d'épuration et d'enrichissement
du biogaz pour fournir un biométhane pur
en une opération "one-pot".
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On
rappelle que le
procédé GasWash revendique être
la seule technologie "one-pot" connue à ce jour,
permettant d'éliminer durablement et de pouvoir récupérer
avantageusement la totalité du CO2 pur issu de
la méthanisation sous forme valorisable notamment en industrie.
Il permet dans ce traitement le captage
total et durable en une seule opération du CO2 mais aussi
de l'ensemble des composés volatils polluants (N2, O2,
H2O, H2S, NH3, Siloxanes, Organochlorés ou Organofluorés).
Le
système GasWash engage un coût de production de
biométhane
pur au minimum 3 fois moins cher que la concurrence et
permet donc de réduire d'autant l'écart de coût
entre le méthane d'origine fossile et le biométhane.
Un
principe directeur est aussi d’identifier le meilleur
moyen d’insérer l’unité de production d’hydrogène dans
le procédé de valorisation du biogaz existant.
En effet, il apparaît que la production d’hydrogène ne
concernera souvent qu’une petite partie du biogaz produit
sur un site de traitement de déchets (40 ou 80 m3/h de
biogaz sur les 1 000 à 1 500 m3/h produits par un site
classique).
Il s’agit alors d’une ‘’covalorisation’’ du biogaz et
de rechercher l’optimum pour l’ensemble ‘‘procédé de valorisation
existant sur le site + procédé de production d’hydrogène’’,
et non pas l’optimum de la production d’hydrogène seulement.
Ainsi, le procédé de reformage en covalorisation présente
très peu de pertes, même à la petite capacité de 100 kg/j
, son rendement est très élevé, il dépasse 80%.
L’adaptation
du procédé de reformage du méthane à la vapeur (SMR) au
reformage de biogaz issu de centres d’enfouissement contenant
du CO2 à des teneurs de 0 à 60% nécessite le choix d’un
catalyseur capable de travailler dans une large plage
de teneur en CO2, avec présence d’oxygène dans le gaz
à reformer (0 à 2% dans le biogaz).
Il faut aussi prendre en compte la persistance d’azote
(0 à 8% dans le biogaz) dans le reformat à épurer par
le PSA et des régimes hydrauliques, thermiques et chimiques
différents : la présence de CO2 augmente le débit de gaz
entrant dans le SMR, augmente sa capacité calorifique
et déplace les équilibres chimiques CO/CO2.
L'avantage
principal du procédé GasWash couplé
avec un procédé de reformage c'est l'élimination
totale du CO2 et des autres indésirables lors de
l'épuration des biogaz, quelle que soit la provenance
de ces derniers.
Le biométhane obtenu est de qualité constante
et le procédé de vapo-reformage catalytique
s'en trouvera optimisé pour l'adaptatation du catalyseur
en s'affranchissant aussi des problèmes d'empoisonnement
de catalyseur.
On peut ainsi espérer une stabilisation et une
amélioration du rendement de reformage.
Modes
de production et utilisations, actuels et futurs, de l’hydrogène.
Pourquoi le biogaz ?
Sur
Terre, l'hydrogène
est associé dans la nature à beaucoup d'autres éléments:
surtout à du carbone pour former le méthane (CH4)
et à de l’oxygène pour constituer l’eau (H2O).
Pour obtenir de l'hydrogène pur pour les besoins
industriels, il convient donc de le séparer des
éléments chimiques auxquels il est lié.
En
dehors des secteurs pétrolier et raffinage, très
gros producteurs et consommateurs d’hydrogène, les
besoins en hydrogène correspondent actuellement
principalement à des applications industrielles
dans l’électronique, le traitement de surface, l’industrie
du verre et l’industrie chimique où des sites consomment
entre quelques dizaines et quelques centaines de
kilos par jour.
Aujourd'hui,
95 % de l'hydrogène est fabriqué à partir de sources
d'énergies fossiles (gaz naturel, pétrole) et de
bois. Il existe actuellement trois types de procédés
de production :
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- Le
procédé le plus courant de fabrication de l'hydrogène
est le reformage (conversion de molécules à l'aide de
réactions chimiques) du gaz naturel par de la vapeur
d'eau surchauffée. On parle alors de vaporeformage.
En présence de cette vapeur d'eau et de chaleur, les
atomes carbonés (C) du méthane (CH4) se dissocient.
Après deux réactions successives, ils se reforment séparément
pour obtenir, d'un côté, du dihydrogène (H2) et, de
l'autre, du dioxyde de carbone (CO2). Cette opération
nécessite donc le recours au gaz naturel.
- Un
autre procédé est la gazéification du charbon de bois,
composé principalement de carbone et d'eau.
Brûlé dans un réacteur à très haute température (entre
1 200 et 1 500 °C), le bois libère des gaz qui vont
alors se séparer et se reformer pour obtenir, d'un côté,
du dihydrogène (H2) et, de l'autre, du monoxyde de carbone
(CO).
- L’hydrogène
peut aussi être fabriqué à partir de l’électricité,
par l'électrolyse de l'eau.
L'électrolyse consiste, à l'aide d'un courant
électrique, à décomposer l'eau (H2O), en dioxygène (O2),
d'un côté, et en dihydrogène (H2) de l'autre.
Cette méthode est très loin d’avoir la compétitivité
économique de la production à partir des sources fossiles.
L’hydrogène produit aujourd’hui par vaporeformage du
méthane coûte environ 1,5 € le kilo à la sortie de l’usine
(hors coût de distribution), un prix de revient qui
est d’ailleurs le triple de celui du gaz naturel.
L’hydrogène issu de l’électrolyse revient aujourd’hui
à un coût environ 4 fois supérieur, sans compter l’impact
du prix de l’électricité.
La
technique par électrolyse ne représente aujourd’hui en
France que 1 % de l’hydrogène produit.
Mais le développement des nouveaux usages de l’hydrogène-énergie,
qui nécessitent un hydrogène plus pur, ouvre de vastes
perspectives à cette technique.
Des recherches sont menées pour diminuer le coût de production,
notamment en recourant à une électrolyse à haute température
(EHT), entre 700 et 800 °C.
Cet
hydrogène est principalement produit de manière centralisée
sur moins d’une dizaine de sites en France, par reformage
de gaz naturel ou de coupes pétrolières et il est ensuite
distribué par camion aux sites utilisateurs.
Le tout génère un coût de production élevé et des quantités
importantes de "CO2 fossile" : plus de 10 tonnes
de CO2 par tonne d'hydrogène.
Actuellement,
avec la fin programmée du "Diesel"
jugé polluant, une phase transitoire est
lancée avec
les véhicules "électriques"
et "hybrides" pour lesquels rapidement
les batteries poseront un problème environnemental
(construction et recyclage).
Un
marché naissant est celui du Bio-hydrogène pour
l’alimentation des véhicules à pile à combustible
à hydrogène. La
pile à combustible (PAC) utilise de l’hydrogène
(H2) et de l’oxygène (O2) pour générer de l’électricité
et de la chaleur, en n’émettant que de l’eau.
Il
est clair que pour cette application de l’hydrogène,
celui-ci doit obligatoirement être produit sans
émission de CO2 fossile et distribué à un prix de
vente attrayant.
Cet
hydrogène peut être produit à partir de très nombreuses
sources d’énergie primaire,
- soit
par électrolyse
- soit
par reformage
Dans
les deux cas, son coût dépend fortement de la taille
de l’installation de production et du coût de l’énergie
primaire utilisée.
Les énergies renouvelables (produites sans émissions
de CO2 fossile) les moins chères sont actuellement
le biogaz et l’électricité d’origine hydraulique. |
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Le
reformeur catalytique de Trifyl pour la production
de Bio-H2
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Schéma
d’une voiture équipée de la pile à combustion
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Une
voiture électrique, mais en mieux: Un véhicule « zéro
émission » offrant l’autonomie et la simplicité d’usage
d’un moteur traditionnel. Encore inconnue du grand
public, l’automobile à hydrogène avance des arguments
plutôt efficaces.
La pile à combustible est déjà une alternative à la
voiture électrique.
En effet, cette pile pourrait avoir une autonomie
de 700 km.
Au vu du coût de revient et de l’absence d’un réseau
de distribution d’hydrogène et de méthane, les constructeurs
sont contraints de s’allier.
Toyota coopère donc avec BMW, Honda avec GM et Renault
avec Nissan.
Chacun cherche à créer le véhicule à pile combustible
le plus fiable. |
La
pile à combustible rend inutile la présence de lourdes
batteries qu’il faudra recycler et s’approvisionne grâce
à des réservoirs parés à toute épreuve, assurent leurs
concepteurs. Plus largement, l’hydrogène se présente comme
un excellent moyen de stocker des énergies intermittentes
renouvelables d’origine éolienne, solaire ou hydraulique.
Pour
de nombreuses années encore, l'électricité renouvelable
restera chère car non excédentaire.
Ainsi le biogaz apparaît comme une source d’hydrogène
très séduisante car à faible coût et potentiellement disponible
en de nombreux endroits sur le territoire.
Ces
constats ont été faits dès 2007 par quelques acteurs qui
se sont regroupés pour développer la solution de production
d’hydrogène par reformage appelée VABHYOGAZ,
soutenue par l’ADEME depuis 2008.
Stockage,
transport et distribution de l’hydrogène sous pression.
Réduction des dépenses énergétiques sur l’ensemble de
la chaîne de valeur.
L’hydrogène
est un gaz de masse molaire 2 g, donc très léger et volumineux
(1 m3 hydrogène pèse 0,0899 kg.)
Son stockage et son transport nécessitent qu’il soit fortement
comprimé, ce qui peut être coûteux en énergie électrique
de compression2
Le biogaz est extrait à une pression légèrement inférieure
à la pression atmosphérique tandis que les réservoirs
des véhicules à H2 sont remplis à 350 ou 700 bar !
C’est la raison pour laquelle l’ensemble de la chaîne,
depuis l’extraction du biogaz jusqu’à la valorisation
de l’hydrogène il est préconisé :
- De
réaliser le reformage sous pression (de l’ordre de 15
bar).
- D’éviter
les transvasements d’hydrogène qui dégradent inutilement
le niveau de pression et l’énergie correspondante.
- D’utiliser
des containers de bouteilles en matériaux composites
à base de fibre de carbone, plus légers que les bouteilles
en acier.
- De
limiter les distances entre sites de production et de
distributions à 50-100 km.
- De
mieux gérer le mode de distribution en station-service.
Le
coût du transport peut ainsi être diminué d’un facteur
10 et les économies d’énergie en station peuvent atteindre
50%.
Ces
préconisations impliquent une plus forte interaction entre
les acteurs de la chaîne de valeur de l’hydrogène
et aussi une augmentation de certains investissements
(par exemple en réservoirs composites).
Mais globalement les économies de coût de fonctionnement
(main d’œuvre et carburant du transport, énergie de compression)
sont significatives et le surinvestissement est amorti
en moins de 4 ans. Le coût de l’hydrogène est abaissé.
Les
consommations électriques des auxiliaires des étapes de
production / compression / distribution et de carburant
pour le transport seront réduites à 5 kWh/kg H2.
A titre de comparaison, l’appel à projet européen FCH
JU 2015 exige des consommations inférieures à 60 kWh/kg
H2 pour la production par électrolyse et à 4 kWh/kg H2
pour la station-service de compression / distribution.
A
plus long terme, les prévisions issues des projets européens
sont d’arriver en 2023 à des capacités de transport supérieures
à 1000 kg par camion (sous 500 bar) et des coûts de stockage
inférieurs à 13,5 €/kWh.
La purification des biogaz avec le système P.T.C.
permet de diminuer par 3 le coût de production du
biométhane pur.
Une synergie entre le système P.T.C. et le reformage
permettra d'abaisser le coût de production de Bio-hydrogène.
Des
coûts abordables pour l’hydrogène
Le
consortium H2 Mobilité France conseille un prix de vente
de l’hydrogène de 13 €/kg pour les premières années du
déploiement et puis une décroissance vers 7 à 8 €/kg une
fois le marché déployé vers le grand public.
Par ailleurs, le FCH-JU, dans ses appels à projets européens
de 2014 et 2015, exige un prix de vente maximal de l’hydrogène
en station de 10 € HTVA/kg pour les projets qui se dérouleront
sur la période 2015-2018, compte tenu des subventions
accordées.
Un
prix de vente repère pour l’hydrogène-énergie est 6,66
€ HTVA /kg, soit 200 €/MWh ou 8 € TC/kg.
A ce niveau de prix, l’utilisateur d’un véhicule à pile
à combustible réalise des économies sur son budget énergie.
Pour engendrer un véritable essor de la demande de véhicules
à hydrogène, il faut pouvoir proposer de l’hydrogène à
la pompe à ce prix dès à présent ou le plus tôt possible.
L’objectif
du projet GasWash couplé au reformage est de descendre
le coût de l’hydrogène pour l’utilisateur final au-dessous
du niveau 6,66 € HTVA/kg pour assurer la rentabilité commerciale
des installations de production et de distribution d’hydrogène
et procurer une marge aux différents acteurs économiques.
Les
coûts de revient de l’hydrogène dépendent fortement de
la taille de l’installation de production.
A l’aide du procédé GasWash couplé au reformage,
il est possible de descendre au-dessous de cet objectif
de coût aux échelles 400 et 800 kg/j, tandis qu’aux échelles
100 et 200 kg/j, les unités auront besoin d’une subvention,
soit d’investissement, soit d’exploitation, pour être
viables; ou bien elles nécessiteront une industrialisation
et une standardisation plus poussée pour en diminuer les
coûts de revient.
P.T.C.
System permet à lui seul d'obtenir du biométhane
pur à partir des biogaz à un coût
de 1,25 €/kg. qui se situe nous le rappelons 3 fois
moins cher que la concurrence actuelle.
Avec un procédé de reformage, ce même
kilo de bio-méthane purifié fournira 0,33
kg de bio-hydrogène de qualité
"pile à combustible" pour un rendement
minimum de 75%.
Il
apparaît donc que 1 kg de Bio-Hydrogène nécessite
environ 3 kg de biométhane pur, équivalents
à environ 6,5 m3 de biogaz brut sorti de méthanisation.
La
part du coût de purification des biogaz avec le
procédé GasWash est de 3,75 €/kg. Ce
qui laisse pour le reformage,
une ultime purification et la compression/distribution
une marge d'environ 9 €/kg H2.
Il apparaît clairement que l'association des deux
procédés (GasWash et reformage) devrait
permettre de fixer le prix de vente de l'hydrogène
bien en-dessous du fameux seuil fixé à 13
€/kg.
Une
très faible empreinte carbone
Pour
l’ensemble de la chaîne, les émissions de CO2 fossile
sont réduites à moins de 0,5 t CO2/ t H2.
A titre de comparaison, une unité de production / compression
/ distribution par électrolyse générerait
un équivalent de
3,7 t CO2 / t H2 sur la base d’une électricité provenant
du mix électrique français à 65 gCO2 / kWh (fonctionnement
24h/24h)
ou 0,7 t CO2 / t H2 dans le cas d’une électricité 100%
renouvelable utilisée par l’électrolyseur et du mix électrique
français pour les auxiliaires de compression.
Points
de vigilance pour le déploiement de la solution
-
Optimiser l’intégration de la valorisation du biogaz
avec les autres valorisations existantes ou prévues
du biogaz sur le site de production.
-
Limiter les distances entre le site de production et
les sites de distribution de l’hydrogène pour limiter
les coûts énergétiques et de main d’œuvre du transport,
ainsi que les émissions de CO2 fossile.
-
Optimiser les étapes de compression de l’hydrogène et
de manière générale les consommations électriques des
auxiliaires.
Performances,
impacts et résultats
- Environnementaux
- Sur
le plan de la chaîne de production d’H2 :
- globalement,
diminution à moins de 0,5 t CO2 / t H2 des émissions
de gaz à effet de serre pour l’ensemble de la
chaîne de production / compression / transport
/ distribution / valorisation de l’hydrogène,
au lieu de plus de 10 t CO2 / t H2 actuellement.
- diminution
d’un facteur de l’ordre de 10 de la consommation
énergétique et des émissions de CO2 du transport
de l‘hydrogène
- diminution
des énergies de compression en station–service
de distribution d’hydrogène de 20 à 50% selon
les cas.
- Sur
le plan de l’utilisation d’H2 : les véhicules à pile
à combustible ayant une meilleure efficacité que les
véhicules à moteur thermique, 1 kWh d’H2 se substitue
à 1,5 à 2 kWh de gazole ou essence et finalement une
unité de 100 kg /j produisant 36 t H2/ an et permet
d’éviter l’émission par des véhicules routiers de
525 à 700 t/an de CO2 et l’extraction de 160 tep /an
d’énergie fossile (et 10 fois plus pour une unité
de 1000 kg/j).
- Sociaux/sociétaux
- Mise
à disposition d’hydrogène vert à un coût abordable
pour l’utilisateur final dès 2016 : économique par
rapport aux véhicules à moteur thermique.
- Une
seule unité de 100 kg/j évite l’importation de 160
tep/an et donc diminue la facture énergétique de 120
k€/an (à 100 € le baril), tout en générant 230 k€
HT de vente d’H2. Ce chiffre d’affaires se traduit
principalement en valeur ajoutée nationale, réalisée
par les différents acteurs de la chaîne hydrogène,
leur sous-traitants et fournisseurs, soit de l’ordre
de 3 à 4 emplois (directs et induits) par station.
- Émergence
de nouveaux métiers pour la construction, l’exploitation
et la maintenance de ces unités.
- Économiques
- Création
ou émergence d’un ou plusieurs nouveaux acteurs nationaux
forts sur le plan économique pour la construction,
la maintenance et l’exploitation de ces unités de
production et de distribution d’hydrogène, qui pourront
aussi être implantées au-delà du territoire national.
- Dès
2019-2020 plusieurs dizaines d’emplois directs seraient
concernés pour la réalisation d’au moins une dizaine
d’unités par an et un chiffre d’affaires rapidement
croissant.
- Techniques
- Optimisation
des procédés de valorisation du biogaz sur les sites
de production.
- Maîtrise
et optimisation des procédés de reformage du biogaz
et épuration de l’hydrogène.
- Développement
de compétences et équipements pour la compression,
le stockage et la distribution d’hydrogène.
Conclusion
Une
synergie entre le procédé GasWash de purification
des biogaz et un procédé de reformage sera
déterminante pour aboutir
au Bio-hydrogène de qualité "pile à
combustible" avec un coût de fabrication défiant
toute concurrence et une emprunte carbone très
faible.
Cette
page a été réalisée à
partir de documents du Concept
Vabhyogaz
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