le
procédé GASWASH est la seule technologie connue
à ce jour, permettant d'éliminer durablement et de récupérer
avantageusement le CO2 issu de la méthanisation sous forme
de carbonates et qui est valorisable notamment en industrie.
Il permet le captage total, durable et en une seule opération
du CO2 mais aussi de l'ensemble des composés volatils parasites
(N2, O2, H2O, H2S, NH3, Siloxanes,
Organochlorés ou Organofluorés).
En quoi consiste la technologie de ce nouveau brevet ?
L'innovation
repose sur la mise en oeuvre d'une formulation originale,
sans oxydant, qui agit sur le polluant en le transformant
en composé organique bio-disponible. Cette formulation
repose sur une molécule très connue et utilisée
en chimie depuis le 19ème siècle pour la synthèse
de diverses spécialités. L'utilisation de cette
molécule dans les domaines qui nous intéressent
est la clé du procédé qui représente
une avancée très importante sur les plans techniques
et économiques.
Le
système P.T.C.® est une technologie nouvellement
brevetée de purification de compositions gazeuses,
liquides ou sous forme d'aérosols vésiculaires
contenant des polluants gazeux nuisibles à la santé
et à l'environnement ou simplement malodorants.
- Les
polluants sont des Composés Inorganiques Volatils
(CIV)
- CO2,
COS, NOx, acides halogénohydriques, H2S, SO2, SOCl2,
SO2Cl2, etc...
- Les
polluants sont des Composés Organiques Volatils fonctionnels
(COV)
-
amine, amide, nitrile, aldéhyde, cétone, ester, acide
carboxylique, alcool, thiol, disulfure, thioester, les
composés organiques halogénés, le phosgène et l’acide
cyanhydrique, etc...
Ce
procédé "One-pot" innovant consiste
donc à capter les polluants gazeux dans un traitement
physico-chimique dont les effluents liquides sont par la suite
digérés par le processus de bio-épuration
aérobie en station d'épuration.
(A)
Procédé
simultané d’absorption (captage) et de modification chimique
organique des Composés Volatils Fonctionnels (organiques et
inorganiques).
Cette
opération est conduite en une seule opération
sur une installation de captage par lavage physico-chimique.
(B)
La destruction finale des produits de captage
après le procédé simultané d’absorption et de modification
chimique
Cette opération ultime (B) est effectuée en station d’épuration biologique.
Les composés organiques présents et formés
lors de la réaction de condensation sont digérés par le processus
de bioépuration naturelle aérobie de la station d’épuration.
L’originalité
du procédé réside d’une part dans le choix du réactif qui
se combine et réagit avec les polluants à traiter et
d’autre part dans la destruction finale naturelle biologique
en station d’épuration ne générant pas de nouvelle pollution
gazeuse.
Ce
système d’épuration est unique par sa conception et ses applications.
Il permet de se démarquer de la concurrence et d’améliorer
la productivité des installations de captage/traitement d’autant
que son bilan
économique est avantageux.
Le
nouveau brevet reprend le brevet existant du procédé
DAVID (Procédé d'épuration d'effluents
gazeux ou liquides contenant des dérivés soufrés)
pour lequel il constitue une amélioration.
Le procédé
GASWASH s'inscrit donc dans ce nouveau concept de Développement
Durable
pour la purification des biogaz.
Dans une période particulièrement propice au développement
des énergies alternatives aux ressources fossiles, la perspective
d'intégration des bio-énergies
dans le paysage énergétique français est d'un intérêt certain
d'un point de vue politique, économique et environnemental.
En effet, la valorisation des résidus organiques domestiques,
industriels et agricoles ou le traitement des eaux usées satisfont
aux notions de développement durable et d'énergie renouvelable,
clairement explicitées dans les récents engagements et accords
internationaux.
L'impact environnemental de la mise en oeuvre de filières
de valorisation de biogaz résulte en une diminution conséquente
des gaz à effet de serre rejetés.
Les
récentes fluctuations des coûts liés à l'importation d'énergies
fossiles ont également influencé favorablement le regain d'intérêt
économique pour la production d'énergie à partir de biogaz,
qu'elle soit directement sous la forme de gaz à haute pureté
en méthane ou sous forme d'électricité.
Le
prix de revient du biométhane complètement épuré par le procédé
GASWASH est de 0,054€ / kW/h. quand le prix de revient dans
les systèmes concurrents se situe vers 0,15€ / kW/h.
La méthanisation et la valorisation des biogaz avec
le procédé GASWASH
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La
valorisation des biogaz
Constitué principalement de méthane et de gaz carbonique,
le biogaz est valorisé efficacement en biométhane
par des procédés d’épuration.
Cette technique, appelée méthanisation, est provoquée
dans des digesteurs, lors du traitement des ordures
ménagères, des déchets industriels ou agricoles et des
boues
d’épuration.
Le biogaz, issu de la fermentation de ces déchets, est
une source d’énergie renouvelable qui après épuration
peut se substituer au gaz naturel d’origine fossile.
Les agriculteurs, industriels, collectivités traitent
ainsi leurs déchets tout en valorisant leurs potentiels
énergétique et économique. La solution d’épuration GASWASH
permet la valorisation de tous les biogaz pour l’injection
au réseau de gaz naturel, la production de carburant
véhicules (biométhane gazeux ou liquide) ou encore la
production d’hydrogène renouvelable après reformage
du biométhane.
La
technologie d'épuration avancée par la technique
GASWASH
Afin de transformer le biogaz en substitut du gaz naturel,
il faut le débarrasser de l'ensemble des polluants.
Le procédé GASWASH propose une solution
technique qui permet aujourd’hui aux producteurs de
biogaz de le valoriser efficacement en biométhane par
son procédé d’épuration.
La technologie utilisée permet d'éliminer durablement
le dioxyde de carbone (CO2 recyclable), et d'éliminer
dans la même opération N2, O2, H2O, H2S,
NH3, Siloxanes,
Organochlorés ou Organofluorés.
La
filière hydrogène, à partir
de la méthanisation, devrait logiquement trouver
sa place dans un avenir proche.
http://www.innovalor.fr/biogaz-biomethane.htm
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Le
procédé GASWASH permet un coût de production
de biométhane 3 fois moins cher que la concurrence et permet
donc de réduire l'écart de coût entre le méthane d'origine
fossile et le biométhane pour l'incorporer dans le réseau.
D'autre part, la technologie du procédé GASWASH
permet un équipement de purification des biogaz extrêmement
simple dont le coût d'investissement est sans commune mesure
avec les procédés actuellement existants.
Les avantages
de cette nouvelle technologie
Le
captage et l'épuration par ce procédé, s'applique aussi bien
dans le cas de gaz purs, qu'en mélange entre eux.
Ce procédé s'applique à l’ensemble des composés organiques
volatils fonctionnels ou inorganiques volatils rencontrés
en chimie et qui sont captés dans le milieu réactionnel
de lavage des gaz..
Par contre, les substances neutres (air, azote, biogaz, gaz
naturel, méthane, butane, propane etc...) ne sont pas
captées mais purifiées
Le Système P.T.C. ,d'où est issu le procédé
GASWASH, possède un caractère sélectif vis à vis de ces substances
mais il est universel vis à vis des composés chimiques comportant
des fonctions classiques polluantes.
(En
savoir plus)
Ce
système est actuellement le seul connu pour éliminer
durablement le CO2 et qui peut être recyclé
en filière industrielle. Chaque
m3 de biogaz issu de la méthanisation a
participé à éviter le rejet dans l’atmosphère
de 2,3 kg de dioxyde
de carbone (CO2) responsable du réchauffement climatique.
Cependant,
il faut avoir présent à l’esprit que chaque m3
de
biogaz produit contient toujours entre 20 et 40% de CO2
soit entre 3 kg et 6 kg qui sont finalement rejetés
à l’atmosphère, soit lors de la purification en biométhane
par les techniques concurrentes, soit dans l'utilisation du
biogaz sans purification.
Une unité de méthanisation de 2 MW électrique, par
le principe de la méthanisation, permet ainsi d’éviter
l’émission d’environ
9 000 t de CO2
dans l’atmosphère.
On
notera que cette même unité de méthanisation
de 2 MW et qui a consommé environ 4 Mm3 de biogaz a
malgré tout émis
entre 800 et 1 600 t de CO2
dans l’atmosphère selon la nature des substances méthanisées.
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