P.T.C.
System
et la fracturation hydraulique naturelle
La fracturation hydraulique?
Initialement,
la fracturation hydraulique est la technique qui permet de
libérer le gaz emprisonné dans les
roches sous-terraines pour extraire le gaz ou le pétrole.
On
parle aussi d’hydrofracturation, de fracturation hydrosiliceuse,
de frac jobs, de frac’ing ou encore de fracking. Ces termes
sont relatifs à la fracturation hydraulique.
Bien
que connue par les professionnels du secteur pétrolier depuis
plus de 60 ans, cette technique fait l’objet d’une médiatisation
récente.
Elle est controversée en raison des impacts environnementaux
auxquels elle a été associée aux États-Unis.
La fracturation hydraulique est utilisée chaque année dans
des dizaines de milliers de forages d’hydrocarbures dans le
monde.
La fracturation hydraulique naturelle terrestre
L'hydrofracturation
ne doit pas être confondue avec la fracturation
hydraulique naturelle (la cryoclastie)
qui résulte, en surface, de l’effet du cycle gel/dégel
de l’eau emprisonnée dans une roche et de l'érosion
des terres
par l'eau pour fournir des limons, des sédiments, des
alluvions et des vases dans laquelle, la matière organique
s'accumule en grande quantité et donne un sapropèle (vase
noire) ou un lignite (débris de matière ligneuse).
On trouve ces accumulations de vase notamment dans:
- Les
estuaires de fleuves et rivières.
- Les
ports.
- Les
étangs, marais et vasières (Entre 5 et 10
% du littoral mondial est constitué de vasières).
- Les
fleuves et leurs bras morts.
- Certains
barrages hydrauliques.
- Les
rivières et cours d'eau.
- Les
canaux.
- Les
lacs et plans d'eau.
Dans
les vases des étangs on retrouve une forte proportion de matière
organique carbonée
(jusqu'à 78% de lignine sous forme d'humus complexe).
Les étangs sont donc des pièges à carbone organique.
Les
sources de cet envasement sont multiples:
- décomposition
des plantes (plantes aquatiques, mais aussi végétaux
environnants-feuilles des arbres, etc.),
- effluents
organiques intrinsèques (déjections des poissons et
des oiseaux, principalement),
- turbidité
de l'eau liée au ruissellement naturel, apport de
particules minérales lié à l'érosion,
-
pollution organique en amont (élevage, eaux
usées, etc...
Il
est aggravé par un déséquilibre biologique causé par
exemple par une surpopulation de poissons, une eutrophisation
chimique et l'absence de zones humides sur le pourtour.
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La
teneur en matière organique
La proportion de matière organique dans la matière sèche des
sédiments varie entre 90%, dans le cas de la tourbe, et 2%
pour les sables de rivière.
La composition de cette matière organique est généralement
identique d'un type de sédiment à un autre.
En général, la proportion de matière organique est de l'ordre
de 2 à 10% pour les sédiments des cours
d' "eaux vives" et elle est constituée à 60% de composés humiques
(qui a rapport avec l'humus, c'est à dire l'ensemble des matières
organiques stables se trouvant dans la couche superficielle
d'un sol).
Ces
matières "boueuses" qui sont plus ou moins
riches en matières organiques peuvent donc être
soumises
la méthanisation de la même manière que
les boues des stations d'épuration.
Le
système P.T.C. et son procédé
GASWASH sont parfaitement adaptés techniquement
et économiquement pour la purification des biogaz
obtenus par la fracturation hydraulique naturelle terrestre.
La fracturation hydraulique naturelle
marine
La
fracturation hydraulique naturelle sur les littoraux, est
aussi l'action des vagues et marées qui déposent
périodiquement les algues sur les plages.
Bretagne, comment se débarasser des algues vertes (Ulves)
Sous
l'effet d'une tendance à un réchauffement
climatique, sous l'effet de rejets aqueux des déchets
d'élevages et de ruissellements d'eau en bordure
de littoral on observe des dépôts d'algues
conséquents.
Chaque
année, environ 70.000 mètres cubes d'algues vertes s'échouent
sur les plages d'une cinquantaine de communes. Il
en existe deux espèces, difficiles à distinguer Ulva
armoricana et Ulva rotundata.
Financé
par les collectivités locales, le ramassage des ulves
coûte environ 500 k€ par an, soit 1,5 milliard
d'euros en 30 ans.
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L'association
écologique Eau et Rivières de Bretagne en estime quant à elle
le prix à 1 milliard d'euros en
trente ans. Une chose est sûre, certains chercheurs travaillent
sur l'utilisation de ces algues pour en faire
du compost.
Il existe de nombreux plans de prévention pour lutter
contre l'eutrophisation chimique due aux élevages intensifs
et aux apports d'engrais azotés dans les cultures.
Cependant les plans de traitement direct des algues sont très
limités: Épandage direct et compostage. (plan_algues_vertes.pdf).
Il
faut noter que l'épandage direct est un transfert de
pollution azotée car l'azote des algues retourne à
la terre.
Antilles, comment se débarrasser des algues sargasses (Algues
brunes)
En
Martinique, Guadeloupe, Guyane et à Saint-Martin, les
sargasses s’échouent en radeaux de plusieurs centaines
de mètres carrés de superficie et plusieurs mètres d’épaisseur.
Ces algues brunes colonisent depuis 2011 la mer des
Caraïbes, mais le phénomène ne cesse de s’amplifier.
Ces
algues provoquent aussi d’énormes dégâts sur la faune
et la flore lorsqu’elles stagnent dans les baies en
empêchant le soleil de pénétrer dans l’eau et en faisant
mourir les poissons. La ponte des tortues est perturbée,
les bancs d’algues les empêchant de venir pondre dans
le sable.
Un
projet du Conseil Départemental de Guadeloupe envisage
l’utilisation d’« un bateau de dragage de fond » pour
« aspirer en haute mer » les sargasses, « avant qu’elles
n’arrivent sur les côtes ». Une fois celles-ci récoltées,
elles seraient broyées et rejetées en haute mer « par
400 m de fond ».
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Selon Franck Robine, le préfet de Martinique, une centaine
de personnes et 35 engins sont mobilisés pour le ramassage
quotidien. « Cela a coûté 1,6 million d'euros en mars et avril
2018 », précise-t-il. Les communes martiniquaises touchées
ont déjà estimé à plus de 1,5 million d’euros les dégâts et
coûts divers. Pour le tourisme local, c’est un énorme manque
à gagner à l’heure de la saison estivale.
S'il
est incontournable de procéder au ramassage de ces
algues sargasses, un traitement de valorisation en bogaz est
possible avec la purificatuion de ce dernier en biométhane
grace
au
système
P.T.C. et son procédé
GASWASH qui
sont parfaitement adaptés techniquement et économiquement.
La méthanisation des algues
Les
algues vertes ou brunes sont riches en azote organique étant,
qui se trouve pour partie, minéralisé sous sa forme ammoniacale
impactant tout plan d'épandage mis en place pour l'exploitation
agricole.
La
méthanisation des algues vertes pour produire du biogaz, du
Bio-méthane et éventuellement de l'électricité est
relatée théoriquement possible mais jamais appliquée
à notre connaissance.
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A
ce jour, la méthanisation des algues se heurte
à un problème de taille avec les techniques actuelles:
La forte teneur des algues en soufre (jusqu'à 5 %
du poids sec de l'algue, soit dix fois plus qu'un
déchet vert ordinaire).
Ce
problème de
soufre est résolu avec le système P.T.C.
qui permet d'éliminer des teneurs considérables
en dérivés soufrés pour un coût
très compétitif.
L'unité P.T.C. est positionnée directement
en sortie de méthaniseur et fournit ainsi directement
le biométhane.
(http://www.innovalor.fr/page2.htm)
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Une
méthanisation réalisée en mélangeant algues et lisier d'élevage
est réputée fonctionner à peu près correctement…
en Allemagne.
Le
système P.T.C. et son procédé
GASWASH sont parfaitement adaptés techniquement
et économiquement pour la purification des biogaz
obtenus par la fracturation hydraulique naturelle marine.
En
conclusion, le secteur fracturation hydraulique naturel représente
une opportunité inédite pour la production de
Biogaz qui sera purifié en Bio-méthane avec
le Système P.T.C.
La
technologie d'épuration des biogaz avec la technique
P.T.C.
Le
biogaz obtenu à partir de la fracturation hydraulique
naturelle (Fracking) devra être purifié
pour une utilisation optimale.
Afin
de transformer le biogaz en substitut du gaz naturel,
il faut le débarrasser de l'ensemble des polluants.
Le système P.T.C. apporte la solution technique qui
permet aujourd’hui aux producteurs de biogaz de le valoriser
efficacement en biométhane avec son procédé d’épuration.
La technologie utilisée permet d'éliminer durablement
le dioxyde de carbone (CO2 recyclable), et d'éliminer
dans la même opération les
composées soufrés,
H2O, NH3, et autres....
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Exemple d'implantation du système P.T.C.
sur une unité de méthanisation
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La
filière hydrogène, à partir de la méthanisation, devrait logiquement
trouver une place prépondérante dans un avenir proche.
Cette application du Système P.T.C. est brevetée
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